Souvent présentée comme le meilleur système de soins au monde, la France offre un mélange paradoxal de réussites incontestables (premières mondiales chirurgicales, prise en charge des plus démunis...) et de faiblesses récurrentes (déficits structurels, déserts médicaux, épidémiologie défaillante...).
Pendant des dėcennies,, les acteurs concernés – citoyens, médecins, labos, politiques – se sont accommodés de cette situation où chacun, à sa façon, trouvait son compte. Cette époque est révolue. Sur le plan national, le temps est désormais à la limitation des dépenses, au bon usage des médicaments et à la responsabilisation du patient « acteur de sa propre santé ». Sur le plan international, les fusions-absorptions pharmaceutiques, le développement des biotechs et l'arrivée des traitements sur mesure modifient les règles du jeu.
Comment intégrer au mieux ces nouveaux modèles, sachant que cette révolution, à la fois industrielle, médicale et sociétale, ne se fera pas sans quelques ajustements douloureux ?
Mon approche : le pari de l'excellence. Développer le bon, améliorer le moyen, reconsidérer le mauvais. Anticiper les changements à venir plutôt que de les subir.